Un individu, lorsqu’il passe quelque part ou touche un objet, laisse différentes formes d’empreinte ADN, et ce, sans qu’il le fasse exprès. Il en est de même pour les malfaiteurs qui peuvent laisser des empreintes sur une scène de crime. La police scientifique profite alors de la présence de ces traces pour identifier le coupable. Mais pour des résultats crédibles et non faussés, quelques conditions doivent être réunies.
Les prélèvements doivent être effectués avec minutie
Tout commence sur la scène de crime où sont faits les prélèvements qui nécessitent plusieurs précautions. Ici, la précision et la minutie sont indispensables pour ne pas que les résultats soient faussés. Il ne faut pas oublier qu’un prélèvement non précis est susceptible de brouiller les pistes et constitue une preuve irrecevable. De ce fait, cela peut disculper un éventuel suspect. Il est alors impératif d’exploiter les scènes de crimes pour y trouver des preuves.
Tout est minutieusement passé au peigne fin afin de ne rater aucune piste. Tout brin de cheveu, goutte de salive, goutte de sang ou même une toute petite goutte de sperme retrouvé sur une scène de crime doit être prélevé. Aussi, le prélèvement se fait avec des pincettes stériles et immaculées. Les échantillons sont ensuite mis sous scellé.
Les affaires qui nécessitent le test ADN
L’identification du coupable part de l’analyse d’un bout d’ADN retrouvé sur la scène de crime. Dans le cas où cet échantillon n’est pas suffisant ou est détérioré, il est possible de multiplier les prélèvements. Le but est d’avoir suffisamment de bouts d’ADN pour permettre de faire plusieurs analyses et « matching ».
Le test ADN est surtout utilisé dans les affaires de meurtres et de viol, mais peut aussi servir dans d’autres cas de figure. Aussi, les prélèvements peuvent se faire sur les vêtements des victimes, lorsqu’il s’agit de viol par exemple.
